Le Bourg d’Écouflant, un ancien village de pêcheur

Écouflant : terre de confluences

histoire-confluences

La confluence du Loir et de la Sarthe au lieu-dit le Bec du Loir

Le territoire d’Écouflant est déjà occupé à l’époque préhistorique comme l’atteste la découverte d’outils en silex.

Au Xe siècle, le nom de Villa conflentis est cité dans un document et indique vraisemblablement un ancien domaine gallo-romain.

Le bourg, fondé au XIe siècle, s’est successivement appelé Terra ad Conflens, Conflans, Escouflant et enfin Écouflant.

La commune  doit ce nom sa situation : la confluence de la Vieille Maine, du Loir et de la Sarthe

Écouflant : une commune rurale jusqu’à la fin du XXe siècle

histoire-bourgAux XVIIe et XVIIIe siècles, la proximité d’Angers voit la construction de nombreuses maisons bourgeoises, alors que pêcheurs et laboureurs vivent tant bien que mal.

Écouflant est un village de « pêcheux » et de « teilleux ». Le chanvre est la principale culture, dont on extrait les fibres que l’on vend à l’usine Bessonneau d’Angers.

Pendant la 1ère moitié du XXe siècle, l’économie de la commune repose toujours sur l’agriculture, l’industrie étant pratiquement réduite à l’extraction de graves et à l’usine d’assainissement.

Écouflant : 1970 à aujourd’hui, une commune en plein essor

Dans les années 70, la petite commune rurale d’Écouflant voit sa population plus que tripler en deux ans avec la création du quartier d’Éventard. Situé à 5 km du Bourg, ce nouveau pôle d’habitation provoque un bouleversement humain et sociologique.

Aujourd’hui, le Bourg est également entré dans une nouvelle phase d’urbanisation avec la construction, à terme, de 750 logements dans la ZAC des Ongrois

Éventard : un quartier récent d’Écouflant

La Grange d’Éventard,  lieu historique du quartier d’Éventard

Le château d’Eventard dessiné par Ballain - 1716

Le château d’Eventard dessiné par Ballain – 1716

Le lieu-dit d’Eventard,  dont le nom évoque une terre exposée aux vents, était autrefois un domaine comprenant ferme et château.

Édifié à la fin du XIIIe, le château est détruit partiellement à la Révolution, puis vendu comme bien national. Sans entretien, sa dégradation avancée lui est fatale. Il est détruit à la fin du XXe siècle.

Il ne subsiste aujourd’hui que la Grange, restaurée en 1992, comme salle communale, seul vestige historique de valeur.

La création du quartier d’Éventard

Le Château et la Grange d'Eventard - Années 70

Le Château et la Grange d’Eventard – Années 70

Au début des années 1970, la ZAC d’Éventard est construite sur l’ancien domaine du château. Situé pour partie sur Angers, mais pour les 2/3 sur Écouflant, le quartier d’Éventard crée la situation atypique d’une commune ayant deux pôles d’habitat distincts et distants de plusieurs kilomètres.

Peu à peu, ce quartier s’organise et se transforme avec l’ouverture du groupe scolaire George Sand en 1977 puis l’implantation de commerces et d’équipements, dont le centre socioculturel Simone Signoret en 1982 et la salle des sports en 1991.

Aujourd’hui, le quartier d’Éventard est en pleine mutation avec la construction d’un éco-quartier au sien de la ZAC de Provins.

La ZAC de Provins

Le Provins est une ferme qui apparaît sur le cadastre de 1935. Le nom Provins vient du « provinage » qui désigne une méthode de marcottage de la vigne.

Situé à la confluence de trois communes (Écouflant, Verrières-en-Anjou et Angers), la ZAC de Provins représente aujourd’hui l’un des plus importants quartiers en cours d’aménagement au cœur de l’agglomération angevine.

Ce secteur de 24 hectares accueillera à terme plus de 700 logements.

Ce quartier, aujourd’hui très urbain, abrite en son cœur l’hippodrome d’Angers-Ecouflant. Une sculpture de l’artiste Gari a été installée au centre du quartier pour symboliser son lien avec le monde équestre.

La ZAC de Provins en construction et l’hippodrome d’Angers-Ecouflant en arrière-plan, 2016

La ZAC de Provins en construction et l’hippodrome d’Angers-Ecouflant en arrière-plan, 2016

Le cheval de Gari pris dans la glaçe, 2017, ©JB Boussol

Le cheval de Gari pris dans la glaçe, 2017, ©JB Boussol

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